Pagayeur d'Iroise

mercredi 23 mai 2012

Fou des Sept Iles

L'île Renote sera aujourd'hui notre point de départ pour les Sept Iles. Un petit portage, un petit slalom au milieu des cailloux tout beaux tout roses et nous laissons sur notre gauche la balise Le Tareau.
Le PLAY de chez ARROW prêté par Sirena-Kayak
Nous avons un peu de temps devant nous alors direction les Triagoz. La marée descendante va bien nous aider. Cap sur Ar Gromm.
La bonne humeur est au rendez-vous les blagues fusent. Alain, le régional de l'étape, se fait apostropher.
"Tu as réservé la crêperie au Triagoz?". La réponse ne se fait pas attendre. "Bien sur quelle idée".
Nous nous égayons au milieu des cailloux à la recherche de phoques ou d'oiseaux. Ar Garo, Ar Gromm, Plesquen, La Fourche et finalement Gwenn Braz , le phare, nous voient tournicoter.
La pause ravitaillement se fera au pied du phare. Deux petits curieux nous observent. Peut être les mêmes que nous avions aperçu plus tôt.
Les Triagoz

La marée se renverse il est temps de partir. Direction les Sept Iles. Avec le courant dans le dos nous filons à bonne allure. Nous laissons le Cerf à droite pour nous faufiler vers l'île aux Moines. Surprise le courant est au rendez-vous, un bac et nous voilà de l'autre coté. Un débarquement s'impose ne serais ce que pour visiter l'île qui est la seule autorisée aux visiteurs.
Mais le but de notre sortie n'est pas là. Il y a encore du chemin à parcourir. Longeons l'île aux Moines et passons entre elle et l'île Bono, il y a assez d'eau, nous serons à l'abri du vent qui se lève. Malban est devant nous dernière étape avant Rouzic et ses Fous. Mais avant des macareux facétieux nous observent.
 
Macareux en radeau
 Au loin Rouzic la Blanche. Et pour cause plus de 22000 couples de Fou de Bassan nichent sur la côte nord de l’île, la plus venteuse. 
Les Fous de l'île Rouzic
Nous sommes survolés par des nuées d'oiseaux. Spectacle magique. Des points noirs approchent, ce sont des canots pneumatiques chargés de touristes venus eux aussi profiter du spectacle.
Il est temps de rentrer la marée n'attends pas. Un long bac nous attends pour rejoindre notre point de départ.
Nous mettons le cap sur Mean Ruz le courant nous déportera sur l'île Renote. Une dernière surprise nous attend. Un joli veine d'eau vient de se former juste devant le passage qui nous mène vers la plage. Un dernier effort et nous voilà au calme de cette petite baie qui rosie avec le soleil couchant.
Nous débarquons et disons au revoir à ce lieu magnifique et à ses habitants. Nous reviendrons c'est sur.
J'ai croisé Polo le phoque qui vous salue
crédit carte Navikayak

crédit photos: Laurent et Jean-Luc







mercredi 2 mai 2012

Kayak de mer. En rade de Brest, c’est le pied !

Je reprends un article qui nous est consacré. Celui-ci est publié par le magazine gratuit Sept Jours à Brest.
L'article est aussi lisible directement sur le site. Je tenais à préciser que nous ne sommes affiliés à aucun club et que nous prônons une pratique autonome et responsable loin de toute aliénation payante.
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Passe-partout, facile à manier, pas trop cher... Le kayak de mer a des atouts de son côté. Et les passionnés l'assurent : Brest est l'endroit rêvé pour en faire. Pourquoi pas vous ?
Les Inuits s’en servaient pour chasser et pêcher le long des côtes de l’Arctique et de l’Atlantique nord. 4.000 ans plus tard, le kayak de mer n’a toujours pas trouvé sa place dans le grenier. Mieux, depuis dix ans, il est en pleine bourre sur les côtes françaises.
Mais plus dans une optique loisirs désormais. Genre bien calé dans l’embarcation, le nez en l’air à profiter du paysage tout en pagayant de temps en temps, histoire d’avancer tout de même.

Brest, La Mecque du kayak
La pointe nord-finistérienne est l’endroit rêvé pour ce genre de balade. «En gros, il y a la mer d’Iroise, l’Écosse, très jolie aussi, et puis le reste du monde», sourit Jean-Luc Bellieud, qui fait partie d’un groupe de kayakistes aguerris de Brest et sa région (notre photo).

Jean-Luc, Éric, Dominique, Laurent
article et photo par Fabrice Pouliquen
C’est qu’ici, il y en a pour tous les niveaux. «La rade sera le terrain de jeu parfait des débutants. Les Abers ne sont pas mal non plus pour commencer. On y est à l’abri du vent dans un coin sauvage avec plein de choses à voir». Les plus expérimentés iront plus s’amuser le long des côtes de Lampaul-Plouarzel ou «jouer dans les vagues qui se créent lors des marées. Du côté de la pointe de Kermorvan par exemple». Et comment ne pas citer Ouessant et l’archipel de Molène ? «Ça nous arrive d’y aller, reprend Jean-Luc Bellieud. Quitte à partir sur deux jours et bivouaquer sur une île».


Ne pas partir la fleur au fusil
Voilà pour le cadre, mais attention à ne pas s’emballer trop vite. C’est tout le paradoxe du kayak de mer. «Quel que soit son niveau, c’est très facile de se faire plaisir.» Mais de là à partir en rando la fleur au fusil… «Non, il y a tout un ensemble de règles de sécurité à respecter, d’équipements à avoir, d’outils à connaître».
Justement, c’est le moment de s’y mettre. Depuis la semaine dernière,.etc...........................................

A consulter  aussi, les sites internet
Navikayak  (création de cartes marines en papier résistant à l’eau, activité lancée par Jean-Luc Bellieud)
 Kayak-univers
et le site des Pagayeurs Marins