le Trieux - crédit photo Laurent |
Ma puissante limousine une fois déchargée je peux la garer non loin de la cale. J'espère simplement la retrouver à mon retour. Je me demande bien d'ailleurs qui en voudrai.
Le chargement des kayaks achevés la marée descendante nous emmène vers l'embouchure du Trieux. Le coeff de 99 nous entraîne allègrement. La pointe Coatmer est déjà loin derrière. Nous laissons Roc'h ar Hon sur notre gauche pour passer devant Loguivy et rejoindre la pointe de l'Arcouest. Vent de travers et petit clapot nous rappelle que sur la cote sud il y a tempête. Nous devions aller à Houat et Hoëdic.
La cloche de la cantine sonne, il est midi, l'ile Blanche et sa plage nous tends les bras. Nous sommes isolés sur ce petit bout de cailloux juste espionné par un phoque. Allez zou faut y retourner, Bréhat est juste en face en quelques coups de pagaies nous rejoignons Men Joliguet. De là nous décidons de faire le tour de l'ile par les extérieurs. Logodec, Quistillic, Raguenes Meur, Roc'h Louet, Morbic... autant d'émerveillement à chaque fois. La mer est belle, juste assez remuante pour ne pas s'assoupir. Le ciel magnifique.
Le phare du Paon - crédit photo Laurent |
La navette à touristes continue ses aller-retours. Pour notre part nous enchainons un deuxième tour de manège qui nous mènera finalement à Morbic. Mais avant nous aborderons la cote pour une petite pause et un tour à pied dans le bourg. En tenue de kayak bien sur histoire de se faire remarquer, surtout à la supérette. Nous nous faufilons entre l'ile Logodec et la cote pour continuer ainsi vers l'ile Lavrec.
Le passage entre Morbic et Bréhat nous réserve une joli veine d'eau que nous remontons doucement. La gamelle du soir chauffera ce soir au feu de bois durement coupé grace à ma petite scie. Ustensile que je vous conseille vivement.
Au petit matin direction une nouvelle fois le phare du Paon. Nous devons rallier le sillon de Talbert à temps pour pouvoir passer facilement. La traversée directe s'avère fastidieuse et dénuée d’intérêt. Mais bon la récompense est au bout. Heureusement l'ile Modez nous offre de belles couleurs au loin.
Tu parles d'une récompense nous arrivons avec 45mn de retard et me voilà obligé de tirer mon kayak puis de le porter pour passer le sillon.
D'ailleurs c'est l'heure de la pause. Je commence à avoir faim et je ne suis pas le seul. Une fois les kayaks amarrés nous nous mettons à l'abri du vent derrière une grosse roche. La mer continue sa descente il va falloir partir sinon nous aurons droit à un deuxième portage.
Les Héauts de Bréhat - crédit photo Laurent |
Longeant le sillon nous passons devant l'ile blanche, encore une mais ce n'est pas celle d'hier. L'ile d'Err n'est pas loin. Sur notre gauche au loin le Jaudy nous oblige à faire un bac.
Journée courte aujourd'hui le débarquement sur l'ile est apprécié à l'unanimité. Pas besoin de berceuse ce soir. A peine débarqué que la pluie nous rend visite. Ça c'est pas sympa. Une marche à travers l'ile à la recherche de bois sec (il y en a) nous réchauffe vite.
Ce soir je décide d'aller à la pêche, avec la montante j'aurais peut être un peu de chance. De son coté Laurent part faire le tour de l'ile en kayak. Un tour qu'il ne fera pas en définitive sur la cote nord ouest la houle l'empêche de passer. Question pêche je renonce après mettre fait "exploser" ma ligne et le leurre qui va avec par deux labrax catégorie morfale qui se sont jetés dessus en même temps. Un seul m'aurai suffit.
Ce soir cuisine au feu de bois mais pas de poisson....des pâtes à la sauce tomate. Mais ce n'est pas tout il faut aussi se reposer demain le sillon nous attends.
Ile d'Er - crédit photoLaurent |
La remontée vers Lézardrieux se fera à un rythme de sénateur. Et aussi au prix d'un dernier portage amusant. En effet une fois passé l'anse de Pommelin nous avons deux options soit faire le tour de l'ile au Bois soit le petit portage pour passer pardessus la jetée. C'est cette option que nous avons prise et ce pour deux raisons. D'une part un vent défavorable et une marée descendante.
Nous longerons ainsi le Trieux en profitant des contres au grand dam de plusieurs voiliers qui péniblement tirent des bords et que nous laisserons derrière nous.
Débarquement à la cale et rangement du matériel au milieu de la brocante dominicale. Allez ayant faim nous nous fendrons d'une barquette merguez-frites avant d'aller boire une bière en terrasse.
crédit carte NAVIKAYAK |
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